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jeudi 24 juin 2021
Rivalin :
Les charentaises et sabots Made in Quimper

 

Fabricant de chaussons et de sabots traditionnels en cuir basé à Quimper, Rivalin fait son entrée dans la French Touch Family. Tour d’horizon avec Vincent Rivalin, arrière-petit fils du créateur de l’entreprise familiale qu’il dirige aujourd’hui.

Contez-nous l’histoire de Rivalin ?

 

Rivalin, le dernier fabricant de charentaises en France et l’un des trois derniers au monde, a été créé en 1925. A l’époque, on fabriquait beaucoup de sabots. Je représente la 4e génération de cette belle histoire familiale. Aujourd’hui, l’entreprise, labélisée « Produit en Bretagne », emploie 15 personnes. Valoriser le Made in France est très important pour nous. On travaille d’ailleurs avec des entreprises locales, régionales voire nationales. En tant qu’artisan, on privilégie la beauté du produit et le savoir-faire au rendement. On prend le temps de bien faire les choses. Avec le Covid-19, on revient à l’essentiel, à des belles valeurs, et je trouve que l’on tend à ne plus consommer vite, dans l’instant. Nos clients sont prêts à attendre un peu pour avoir de la qualité. Nos produits sont peut-être plus chers que d’autres, mais ils sont plus durables et sont fabriqués à la main en utilisant la technique du cousu-retourné. Rien n’est automatisé. Notre carnet de commandes est plein jusqu’à la fin de l’année !

 

Vous travaillez toujours comme autrefois…

 

On utilise des vieilles machines qui ont 50-70 ans. Notre savoir-faire se transmet avec beaucoup de formation en interne, sachant qu’il faut deux à trois ans pour être opérationnel à 100% sur une machine. Elles demandent beaucoup de minutie, de précision. Il faut toujours peaufiner les réglages, comme sur un bateau. Rivalin est également labélisée « Entreprise du patrimoine vivant » par le ministère de l’artisanat, du commerce et du tourisme. Ce label met en avant l’excellence du savoir-faire français.

 

Vous rejoignez la French Touch Family. Pourquoi et qu’est-ce que cela représente pour vous ?

 

La voile, qui est un milieu que je connaissais peu, a des valeurs similaires à celles des entreprises artisanales. Chaque année, nous sommes confrontés au même défi : attaquer l’hiver et tout faire pour honorer nos commandes à temps. C’est un peu comme si on préparait une course. On a un objectif mais on ne sait pas comment ça va se passer. Et comme en mer, il faut savoir aussi se poser et ralentir un peu le rythme si besoin pour éviter tout problème. J’ai eu la chance de rencontrer Éric qui m’a parlé de son projet. J’aime l’état d’esprit French Touch, le côté famille, entraide…Au lieu d’avoir une seule marque sur le bateau, il y a plein de petits artisans de secteurs différents qui vont apporter leur pierre à l’édifice. Le projet ne vit pas que sur l’eau. C’est intéressant et cela va sûrement également nous permettre de s’entraider entre adhérents, de nouer des partenariats entre nous.