LUNDI 14 NOVEMBRE
OPTION OSÉE AU SUD
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Au cinquième jour de mer, l’intensité de la régate est toujours aussi prégnante. Après avoir dépassé les Açores, l’enjeu de ces dernières heures résidaient dans la capacité à laisser passer un front conséquent dans le Nord et à contourner l’anticyclone afin de mettre le cap vers l’Ouest.
Alors que le quatuor de tête a longé les côtes Est des Açores, Éric Péron a décidé de faire une route à 220 milles de l’archipel. Ce matin, il pointait ainsi à près de 230 milles en latéral de ces skippers, à la latitude de Madère. « J’ai pris une option un peu osée pour passer sous l’anticyclone. L’idée, c’était de prendre le vent à l’arrière du front. Ça s’est plutôt bien déroulé, sauf que la porte rétrécissait devant moi et elle s’est refermée », explique-t-il.
Dès lors, difficile de conserver le même tempo. « Il a fallu manœuvrer, changer les voiles et j’ai fait quelques mauvais choix. Il reconnait « avoir perdu du temps ». Mais rien n’est figé en mer et dès ce matin, Éric retrouvait une vitesse davantage à sa mesure, à hauteur de 16 nœuds vers 9 h 30. « Ça repart et ça me permet de rattraper mon retard ». Surtout, la situation est similaire à la stratégie qu’il avait établie : « je pense qu’on a réussi à passer sous la dorsale, alors que nos concurrents sont encore de l’autre côté ». Il faudra se montrer patient avant de savoir si cette option est payante ou non. Quoi qu’il en soit, la décharge d’énergie a été particulièrement conséquente ces dernières heures. « Je suis cramé et j’ai un peu faim » sourit Éric Péron, qui tient le coup malgré tout.
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