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» » SOLITAIRE 2021 - Étape 1 - TOUCHÉ MAIS CERTAINEMENT PAS COULÉ
jeudi 17 septembre 2020

# Solitaire du Figaro

Jeudi 26 août

TOUCHÉ MAIS CERTAINEMENT PAS COULÉ


Arrivé à Lorient, ce jeudi à 11h16, Éric Péron a ainsi bouclé la première manche de la 52e édition de La Solitaire du Figaro en 17e position, à 2 heures et 49 minutes du premier, Xavier Macaire. La performance est bien évidemment en-deçà de ses attentes et le skipper de French Touch tire forcément un bilan contrasté de ce premier round de 627 milles, sous forme d’aller et retour dans le Golfe de Gascogne. Une fois encore, ce sont de petits détails qui ont fait la différence. Une fois encore, l’épreuve a égratigné l’égo d’un favori. Ce dernier sait toutefois que son fond de jeu est là, mais aussi et surtout que la route est encore longue, avec encore trois grosses étapes au menu.

 

 

 

« Le résultat de cette première étape n’est pas top et on va l’oublier. J’ai, de fait, commis quelques petites fautes, mais je n’ai pas fait de grosses erreurs. Au final, je n’ai pas grand-chose à regretter même si, clairement, je suis un peu passé à côté de ce premier acte. J’ai toutefois pu voir que le fond de jeu était là, même si je n’ai pas réussi à l’exploiter », explique Éric Péron, parfaitement lucide et certainement pas du genre à se chercher de mauvaises excuses. « Là où je n’ai pas été bon, c’est juste après le passage de la bouée Los Farallones, au large de La Corogne. Je savais que le vent allait refuser, et j’avais ainsi programmé une alarme pour me réveiller lorsque ce serait le cas. Je me suis toutefois un peu trop fié à mes fichiers GRIB et, tête baissée, je suis allé dormir. Pendant ce temps, les autres ont viré de bord et lorsque je me suis réveillé, j’étais un peu trop loin dans l’Ouest », détaille le skipper de French Touch qui, pour une toute petite erreur d’appréciation - quasiment au degré près -, a alors perdu le contact avec ses concurrents directs, tel Alexis Loison, 6e à l’arrivée. « Sur ce coup, j’ai été un peu naïf. Ensuite, il a été impossible de revenir dans l’Est. Les dés étaient jetés », précise Éric.

 

Rebondir vite et bien
A l’arrivée, la sanction est un peu dure, avec 2 heures et 49 minutes de retard sur le leader, Xavier Macaire. « Prendre autant de temps au classement d’entrée de jeu, évidemment, ça ne m’enchante pas, mais je relative car il reste trois grosses étapes et j’ai plutôt bien géré l’effort lors de ce premier acte, ce qui fait que j’arrive bien moins cramé que certains de mes concurrents. J’espère que ça comptera à l’arrivée de la dernière étape à Saint-Nazaire », relate le navigateur, bien conscient qu’à ce stade de la course, tout reste à faire et qu’avec les vitesses des Figaro Bénéteau 3, les écarts se font et se défont bien plus vite qu’en Figaro Bénéteau 2. « Il reste trois grosses étapes. Je positive, même si je suis déçu d’avoir débuté ma course de cette manière. On sait que lorsque l’on s’engage sur cette épreuve, on peut prendre des roustes et que, par conséquent, on met en danger son égo. C’est d’ailleurs précisément ce qui nous anime. Aujourd’hui, je suis poussé dans mes retranchements, mais je compte en sortir, vite et bien ! », termine Éric Péron dont le prochain rendez-vous est fixé dès ce dimanche 29 août à 14 heures avec, au programme, 490 milles pour rejoindre Fécamp.

 

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