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» » PREMIER CAP HORN POUR ERIC PERON !
jeudi 22 février 2024

Mercredi 21 février 2024

Premier cap Horn pour Eric Péron !

L’ULTIM ADAGIO de retour en Atlantique

 

 

C’est à 16h 18min 40s heure de Paris aujourd’hui qu’Eric Péron a franchi le mythique cap Horn, le premier de sa carrière. Un accomplissement plus qu’une délivrance pour le skipper de l’ULTIM ADAGIO qui ajoute une ligne supplémentaire à son CV de marin, avec la manière puisqu’il signe le meilleur temps de la course et de l’histoire de son bateau sur le Pacifique. Le plus grand océan du monde est celui qui a le mieux réussi au skipper depuis le départ de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest. Qu’en sera-t-il de l’Atlantique ? À 100% au moment de mettre le clignotant à gauche, l’ULTIM ADAGIO a dans son collimateur Actual Ultim 3. Anthony Marchand sera le compagnon de route d’Eric et son concurrent direct alors qu’il reste aux deux hommes 7000 milles, le tiers du parcours à réaliser, pour rallier Brest.

 

 

Déjà hier à la même heure, Eric Péron avait la voix enjouée. Conscient d’avoir accompli une belle navigation sur cet océan Pacifique qu’il aura traversé en 9 jours, 15 heures, 50 minutes et 10 secondes, le skipper sortait de cette pudeur qui le caractérise depuis le départ et ne cachait pas sa joie : « Je suis content parce qu’on n’a pas traîné en route. On s’est donné et j’ai enfin trouvé ce que j’étais venu chercher », disait-il à l’approche du cap mythique dont il avait soigné l’approche avec son routeur David Lanier en multipliant les petits recalages pour finir au meilleur angle bâbord amure. 

 

 

Mythe et réalités

 

Doubler le cap de jour était un joli cadeau pour cette première du navigateur, lui qui connaissait la Terre de feu mais n’avait jamais passé «le caillou», comme il l’appelle.

 

« “Après la petite pointe, on sera bien !” m’a lancé Anthony tout à l’heure par messagerie. C’est une façon comme une autre de déconstruire le mythe, ça m’a fait rire ! Bref, il y a pas mal de complicité entre nous sur ce que ça représente d’être arrivés là, et de la satisfaction… ».

 

La satisfaction d’avoir été rapide entre la Tasmanie et le Horn. Plus que ce même bateau lors du record du tour du monde en solitaire de Thomas Coville en 2014. Plus également que les quatre autres trimarans encore en course sur l’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest. Une fierté mais pas d’autosatisfaction pour Eric qui sait très bien que la météo n’a pas épargné ses concurrents, plus rapides sur le papier, obligés de temporiser, de se détourner ou de s’arrêter sur la route. « On a enquillé le Pacifique devant trois fronts chauds successifs et notre trace est belle, en phase avec les systèmes, c’est ce qui compte. Ça a du sens d’aller là-bas parce qu’on est en course sur ces grands bateaux qui vont vite, mais avec le recul, je crois que l’humain n’a pas grand chose à faire dans ces coins ! Derrière les fronts quand il fallait se recaler vers le Sud, en travers de la mer, c’était quand même assez rude. Du coup, toute l’évolution des multicoques depuis la génération d’Adagio, le vol, les cockpits fermés, tout ça me parait tellement logique maintenant ! »

 

Déjà un mois et demi de mer

 

Sans jamais être dantesques, les conditions ont toujours été soutenues sur la route du Pacifique, permettant au trimaran de réaliser plusieurs journées à plus de 600 milles, et à Eric d’en acquérir une maîtrise plus fine. « Je faisais énormément de manœuvres au début et j’ai privilégié ensuite les voiles plates plutôt que les gennakers, ce qui permet d’avoir une plus grande régularité sans forcer sur le bateau ». Après 45 jours de course et alors qu’il en reste encore une quinzaine, la fatigue se fait néanmoins sentir : « Le vent assez régulier était moins usant que dans l’Indien où j’ai souffert mais c’est comme un tapis roulant qui ne s’arrête jamais. Tu perds tes repères, avec en plus chaque jour une ou deux heures de décalage par rapport au soleil. Du coup, je suis un peu paumé. A chaque fois que j’ajoute une ou deux tâches à mon train train quotidien, j’en sors vidé. Je m’endors n’importe quand ! »

 

Un Atlantique pas très Pacifique

 

Il va pourtant falloir conserver de l’énergie et toute son attention sur la remontée de l’Atlantique, « où, jusqu’à toucher l’alizé, tu n’es pas tranquille », selon Eric. « C’est comme sortir d’un long faux plat et comprendre que derrière la colline, tu as encore une grande montée », ajoute le skipper à propos de l’Atlantique Sud. Le long de l’Argentine, c’est du près soutenu avec de la mer et pas mal de manœuvres qui sont au menu. Le réconfort d’avoir à quelques 300 milles devant les étraves Anthony Marchand n’est pas pour déplaire au skipper : « On va être dans le même système météo et il y aura des choix. On va régater et ça va être chouette. Et dans un sens comme dans l’autre, s’il peut ne pas y avoir trop d’écart à l’arrivée, ce sera sympa de célébrer ça ensemble. Mais il ne faut pas s’emballer, il y a encore un tiers de tour du monde à faire ! »

 

 

 

 

 

 

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À PROPOS D'ADAGIO


ADAGIO est le leader européen de l’appart’hôtellerie. Créée en France en 2007 en tant que joint-venture entre Accor et Pierre & Vacances Center Parcs, ADAGIO compte aujourd’hui 129 sites et 14,071 appartements, répartis dans 16 pays. Il s’agit du plus important réseau d’appart’hôtels en Europe. Alliant la flexibilité d’un appartement et les services d’un hôtel, les aparthotels ADAGIO sont la meilleure solution pour les moyens et longs séjours, offrant le meilleur rapport qualité-prix aux voyageurs d’affaires comme aux vacanciers, et à ceux qui aiment être les deux à la fois. Implantés en zone urbaine, les aparthotels ADAGIO se déclinent en 3 gammes : ADAGIO Original, au cœur des grandes villes ; ADAGIO Access, au centre des capitales régionales ou en périphérie directe des grandes villes ; et ADAGIO Premium, des aparthotels de grand standing.

 

 
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