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» » SOLITAIRE 2021 - Bilan - "TOUT N'EST CERTAINEMENT PAS À JETER"
jeudi 17 septembre 2020

# SOLITAIRE DU FIGARO

VENDREDI 17 septembre

 

"SUR CETTE SOLITAIRE, TOUT N'EST CERTAINEMENT PAS À JETER"



Neuvième au classement général après les trois premiers actes, Éric Péron avait à la fois gros à gagner et gros à perdre sur la quatrième et dernière étape de la Solitaire du Figaro. Une manche longue et complexe lors de laquelle il a finalement raté un coup dès la première traversée de la Manche. Ainsi rapidement relégué en queue de peloton, et malgré tous ses efforts pour essayer de revenir au score, le skipper de French Touch n’a jamais bénéficié d’opportunités pour se refaire. A l’arrivée, il signe donc une 24e place et rétrograde en 15e position au classement général de l’épreuve. Le résultat est clairement en deçà des attentes, mais ce que l’on retiendra, c’est que le Finistérien a bouclé deux courses dans le Top 10 et qu’il a toutes les armes pour démarrer au mieux ses futurs projets.

« Ces deux derniers jours, j’ai eu le temps de digérer, mais j’avoue que je suis déçu. Je suis vraiment passé à côté de cette quatrième étape et lorsque je dis ça, je pèse mes mots car j’ai complètement raté la toute première option, en Manche. Il s’est produit un truc que je n’avais pas vu et je me suis alors senti totalement désarmé. Je me suis tenu à mon plan initial élaboré avec mes routeurs avant le départ. Je me suis obstiné et ça a été une erreur », a commenté Éric qui ne mache pas ses mots à l’issue des ces 685 milles entre Roscoff et Saint-Nazaire, via le mythique rocher du Fastnet. « J’ai assurément manqué quelque chose dans mon processus de préparation à cette étape et je n’ai pas réussi à passer outre. Ce n’est pas normal », a détaillé le navigateur qui s’est vu pointer en queue de peloton au passage de Land’s End, la pointe sud-ouest des Cornouailles anglaises. Impossible, ensuite, de recoller au paquet de tête. « Après le Fastnet, il y a eu des petits coups à faire mais je savais, vu le scénario météo, qu’il serait impossible ou presque de revenir aux avant-postes. J’ai fait tout ce que je pouvais mais je savais au fond de moi qu’il n’y avait pas d’options possibles susceptibles de me faire gagner 10 ou 15 milles d’un coup », a détaillé le skipper de French Touch.

Un résultat en demi-teinte, mais du positif malgré tout
Cette 52e Solitaire se termine donc avec un sentiment contrasté pour Éric. Mi-figue, mi-raisin selon l’expression consacrée. « Je suis content globalement de la manière dont j’ai navigué sur la course, même si le résultat n’est clairement pas en cohésion avec mes objectifs. Ma performance n’est toutefois pas catastrophique non plus. Tout n’est certainement pas à jeter. Ça a vraiment été une belle épreuve, avec beaucoup d’engagement. J’ai essayé de prendre du plaisir là où je n’en prenais pas habituellement, mais ça n’a pas été facile. J’ai été trop envahi par la dimension de l’évènement et j’ai navigué avec des œillères. Quoi qu’il en soit, je suis maintenant dans un nouveau processus et c’est intéressant à tous les points de vue dans ma vie de skipper », relate le marin, le regard d’ores et déjà tourné vers la suite, toujours avec la positive attitude. « Les bases et le fond de jeu sont là. Je sais que je peux régater au meilleur niveau sur le circuit exigeant des Figaro Bénéteau, et que je peux donc faire de même sur d’autres supports. Je relativise car ok, j’ai pris une claque sur cette Solitaire, mais si l’on dézoome un peu, j’ai malgré tout rentré deux étapes dans le Top 10 et j’ai toujours été moteur dans mes choix », a terminé Éric Péron.

 

 

 

 

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